Mes lectures
Je vous présente des lectures qui m’ont inspirées.
Sylvie PTITSA
Sa bio
Un lundi d’automne…
Je nais à Nancy (54).
Je suis si minuscule qu’il est impossible de trouver des pyjamas à ma taille.
La sage-femme zélée me brûle au genou gauche en me mettant sous une couverture chauffante… trop chauffante.
Bienvenue en ce monde, petite.
Ca promet…
De 0 à 6 ans
Je coule une enfance paisible, si ce n’est …
– que je tente de noyer une de mes poupées dans la baignoire
– que mes parents doivent me changer d’école maternelle pour incompatibilité relationnelle totale avec mon institutrice, la 1e année de ma scolarisation
– que j’avale une pièce de 5 centimes ( une monnaie d’un temps lointain et révolu) à 2 ans
– … et qu’à 4, je manque de m’auto-trépaner sur le coin de mon coffre à jouets en bois en tombant d’un tabouret. Je tentais cette escalade pour réparer mon coucou suisse. Le chirurgien local me rafistole à merveille, mais je garderai à jamais le coucou un peu fêlé.
Je n’écris pas encore, mais j’invente chaque soir, avant de m’endormir, les épisodes d’une histoire secrète. Déjà “délichieusement” pointilleuse, je passe de longs moments à peaufiner des détails cruciaux, tels la couleur de la robe de la princesse ou le motif brodé sur son édredon. Résultat, au lieu de m’endormir, mes histoires me tiennent éveillée tard. Peut-être est-ce la raison pour laquelle je suis toujours plus inspirée quand j’écris la nuit…
Ma mère me lit et me raconte beaucoup d’histoires, essentiellement des contes. Elle non plus n’a pas intérêt à en modifier un seul détail, sinon, je la reprends : “Mais t’avais pas dit comme ça, la dernière fois !…”
A 6 ans
J’apprends à écrire “hors de ma tête”.
Ma maîtresse essaie de ne pas arracher tous les cheveux de la sienne devant mon obstination à ne pas écrire SUR les lignes, mais ENTRE. Elle mettra presque l’année entière à gagner cette bataille. Je garderai néanmoins un intérêt profond pour tout ce qui se dit, se passe et s’entend “entre les lignes” (et je vous suggère d’y prêter l’oreille si vous lisez mes livres).
De 7 à 12 ans
Je sais maintenant écrire sur les lignes, mais c’est dans ces maudits “sujets” de rédaction que mes histoires ne tiennent pas. Je suis souvent “à côté”, trop longue… l’inspiration, en revanche, me fait rarement défaut.
Les 2 dernières années, je suis responsable de la bibliothèque scolaire … et du carnet de punitions. Si la première n’avait pas influencé ma vocation, je serais peut-être devenue pervenche et je distribuerais des contraventions au lieu des “zotograffs”…!
Les traits de ma personnalité continuent à s’affirmer et à se dessiner dans d’autres domaines. Je récolte mes premières mauvaises notes…
-en géométrie (par mon incapacité à tracer cette figure barbare appelée “losange”),
-en logique (je remplis sans sourciller la piscine d’un problème de maths avec 1,5 l d’eau… ben quoi, la maîtresse ne connaît pas les piscines pour lutins ?)
– en sport. Je pratique la natation et la GRS, mais il est impossible de me faire lancer correctement quoi que ce soit, même une balle en caoutchouc. D’ailleurs, au jeu de la “balle au camp”, les équipes rivalisent d’ardeur pour ne pas m’avoir avec elles. Quelques années plus tard, quand je jouerai au tennis, mes frappes aléatoires deviendront franchement dangereuses…
“Le fantôme à lunettes” fait partie d’un kit éducatif réalisé collectivement entre la France, le Luxembourg et le Canada pour inviter enfants et adultes à un échange autour du respect de l’autre et des valeurs du vivre ensemble. Le héros y est confronté au harcèlement et à la violence scolaire, mais aussi, plus largement, aux préjugés, à l’exclusion et au racisme. Le kit complet comprend l’histoire (en livre et en audio), 3 chansons avec leur karaoké (paroles et musique), des jeux, un clip vidéo et un document audio enregistré avec “les voix du livre”, une famille qui a vécu le harcèlement scolaire. Un jeu en ligne est également disponible pour les collectivités. L’histoire est inspirée de faits réels et suivie d’un document de réflexion en français et en allemand issu d’échanges avec des jeunes de 7 à 12 ans, en France et au Luxembourg : “Le harcèlement scolaire en 22 mots choisis, illustrés et décorés par les enfants”. + d’infos sur le site de l’auteure : www.lalutiniere.com
Mon avis
J’ai forcément dévoré ce livre, moi-même touché par cette problématique qu’est le harcèlement.
Sylvie nous livre un très beau conte dont on sort ému.
Je vous le recommande évidemment.
Maryline BOURGADE
Sa bio
Victorine Legrand naît le 5 février 1954 à Coligny, un petit village de Bourgogne secoué par un hiver apocalyptique. La planète des hommes est un mode hostile. Sa naissance est son premier combat : son premier ennemi : sa mère. Victorine s’acharne pour se faire aimer. Du carcan familial au monde extérieur, de malheurs en malheurs, Victorine s’enferme dans le tourbillon d’une vie subie jusqu’au fameux jour de son illumination où elle décide d’en reprendre les commandes. Sans maladie point de santé, sans blessures point de surpassement et de résilience possible, sans ténèbres point de lumière et d’amour à répandre de par le monde. L’alchimiste guérie devient un exemple, et bientôt messagère, passe le relais tout autour d’elle pour une catharsis sans fin de tous les hommes. L’écriture au service de l’amour.