Libérez-vous de la peur de l'avion : Comment l'hypnose peut vous donner des ailes!
Si vous faites partie de ces personnes qui vérifient deux fois (voire dix) que le pilote n’a pas un faux diplôme avant de monter dans un avion, rassurez-vous, vous n’êtes pas seul(e) ! Environ 25 % des voyageurs éprouvent une certaine forme d’anxiété lorsqu’ils doivent s’envoyer en l’air… enfin, en altitude🤣. C’est donc un quart de la population mondiale qui passe ses vacances à imaginer des scénarios dignes d’un film catastrophe chaque fois qu’un avion tremble légèrement.
Mais avant de songer à vous enfuir par la sortie de secours, laissez-moi vous parler d’une solution qui ne nécessite ni parachute ni courage exceptionnel : l’hypnose. Oui, oui, vous avez bien entendu, ce n’est pas que pour faire faire la poule sur scène !
Qui suis-je
je suis Alain BAUD thérapeute depuis 2017.
j’ai accompagné plusieurs personnes sur la peur de l’avion et figurez-vous que ça a fonctionné.
Moi j’ai cette peur mais que je n’ai pas souhaité supprimer, chacun son envie 😉
La phobie de l’avion, également connue sous le nom d’aviophobie, est une peur intense et irrationnelle liée au fait de voyager en avion. Bien plus qu’une simple appréhension, cette phobie peut déclencher une véritable panique chez les personnes qui en souffrent, au point de leur faire éviter les vols à tout prix.
Contrairement à la nervosité légère que beaucoup ressentent avant de monter à bord, l’aviophobie est caractérisée par des symptômes physiques et psychologiques prononcés.
Les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais incluent souvent :
sueurs froides, palpitations, tremblements, nausées, vertiges, sensation d’étouffement.
anxiété intense, peur de mourir, pensées catastrophiques, attaques de panique.
Ces réactions peuvent commencer bien avant le vol, parfois même des semaines ou des mois à l’avance, rien qu’à l’idée de prendre l’avion. Cette peur anticipatoire peut être si envahissante qu’elle conduit certains à annuler leurs voyages ou à trouver des alternatives par tous les moyens, même si cela signifie passer des heures sur la route ou à bord d’un train.
Les raisons possibles de la peur de l'avion
Plusieurs facteurs peuvent contribuer à l’apparition de la phobie de l’avion, et il est souvent difficile de déterminer une seule cause. Parmi les plus fréquentes, on trouve :
- Expériences traumatisantes : Avoir vécu un vol mouvementé ou une situation angoissante en avion, même indirectement via les médias, peut laisser une empreinte durable. Les personnes ayant été témoins d’un incident aérien, même mineur, peuvent développer une phobie par la suite.
- Peur de perdre le contrôle : Pour certaines personnes, la peur de l’avion est liée à une peur plus générale de perdre le contrôle. Être enfermé dans un espace restreint, sans possibilité de sortir ou d’influencer le déroulement du voyage, peut être particulièrement stressant. Cette sensation d’impuissance est souvent exacerbée par la nature même du vol, où le passager doit faire confiance à des pilotes invisibles et à une technologie complexe.
- Influence des médias : Les crashs aériens, bien que rares, sont souvent largement médiatisés, ce qui peut donner une impression exagérée du danger réel. Les films et documentaires sur les catastrophes aériennes, même fictifs, renforcent cette peur en gravant dans l’esprit des images effrayantes.
Autres phobies sous-jacentes : Parfois, la phobie de l’avion peut être liée à d’autres peurs, comme la claustrophobie (peur des espaces clos), l’acrophobie (peur des hauteurs), ou l’agoraphobie (peur des situations où il serait difficile de s’échapper). Ces phobies peuvent se combiner pour rendre l’expérience du vol encore plus anxiogène.
Répercussions de la peur de l'avion sur le quotidien
La phobie de l’avion ne se limite pas aux quelques heures passées à bord d’un vol. Elle peut avoir des répercussions importantes sur la vie quotidienne, professionnelle et personnelle de ceux qui en souffrent.
- Renoncement aux voyages : Pour éviter de prendre l’avion, certaines personnes vont jusqu’à renoncer à des opportunités de vacances, à des déplacements professionnels importants, voire à des événements familiaux ou sociaux significatifs. Cette renonciation peut limiter les expériences de vie et créer un sentiment d’isolement.
- Stress anticipatoire : L’aviophobie s’accompagne souvent d’une peur anticipatoire, qui peut se manifester bien avant la date du vol prévu. Cette anxiété constante peut perturber le sommeil, provoquer des tensions au sein des relations personnelles et entraîner un stress généralisé.
- Impacts sur la carrière : Dans un monde globalisé, la capacité à voyager est souvent essentielle. Pour ceux dont la carrière implique des déplacements fréquents, l’aviophobie peut représenter un obstacle majeur, limitant les possibilités d’avancement ou forçant à refuser certaines missions.
- Répercussions psychologiques : Vivre avec une phobie aussi envahissante peut affecter l’estime de soi et la confiance en ses capacités à gérer des situations stressantes. Le sentiment d’être « prisonnier » de cette peur peut conduire à des états dépressifs ou à un sentiment d’impuissance.
En somme, la phobie de l’avion est bien plus qu’une simple peur passagère. Elle peut s’immiscer dans tous les aspects de la vie, limitant les choix et les expériences, et créant un cercle vicieux d’anxiété qui devient difficile à briser sans une intervention appropriée. C’est là qu’intervient l’hypnose, offrant une voie potentielle vers la libération de cette peur paralysante.
Comment l'hypnose va petit à petit supprimer votre peur de l'avion
Avant de vous lancer dans une séance d’hypnose, il est essentiel de bien se préparer pour en tirer le maximum de bénéfices. Cette étape préliminaire comprend plusieurs aspects importants.
- Choisir le bon hypnothérapeute : Comme pour toute thérapie, le choix du professionnel est crucial. Il est recommandé de rechercher un hypnothérapeute certifié, ayant déjà travaillé sur des phobies (souvent les avis vont vous aider à faire votre choix). Une première consultation permet souvent de faire connaissance avec le praticien, de discuter de vos attentes, et de poser toutes les questions nécessaires pour être à l’aise avec le processus.
- Entretien préalable : Avant la première séance, le thérapeute effectuera généralement un entretien approfondi pour comprendre la nature de votre phobie. Cet entretien couvre souvent l’histoire de votre peur, vos expériences passées en avion, les déclencheurs spécifiques de votre anxiété, et les symptômes que vous ressentez. Cela permet au thérapeute de personnaliser l’approche et de créer des suggestions hypnotiques adaptées à votre situation.
- Gérer les attentes : Il est important de venir avec une mentalité ouverte, mais réaliste. L’hypnose n’est pas une baguette magique, et bien que beaucoup de personnes ressentent un soulagement après quelques séances, les résultats peuvent varier. Certaines personnes peuvent avoir besoin de plusieurs séances pour constater une amélioration significative, tandis que d’autres peuvent ressentir des bénéfices dès la première séance.
Description d'une séance classique
Une séance d’hypnose pour la phobie de l’avion suit généralement un déroulement structuré mais personnalisé en fonction des besoins spécifiques du patient. Il existe différent type d’hypnose et ce que je vous propose en dessous est général. Voici les principales étapes d’une séance typique :
- Induction : La séance commence par une phase d’induction, où le thérapeute guide le patient vers un état de relaxation profonde. Cela peut se faire par des techniques de respiration, de visualisation, ou des suggestions verbales apaisantes. L’objectif est d’amener le client dans un état de transe hypnotique, une forme de conscience modifiée où l’esprit est plus réceptif aux suggestions.
- Exploration des peurs : Une fois que le patient est en transe, le thérapeute commence à explorer les racines de la phobie. Cela peut impliquer de revisiter des souvenirs ou des situations passées liées à l’avion, ou d’identifier les croyances irrationnelles qui alimentent la peur. Durant cette phase, le patient reste conscient et peut communiquer avec le thérapeute, ce qui permet d’ajuster l’approche en temps réel.
- Suggestions hypnotiques : Le cœur de la séance repose sur les suggestions hypnotiques, qui visent à reprogrammer les réactions du cerveau face à la situation de vol. Le thérapeute peut, par exemple, suggérer que les sensations de vol sont normales et sécurisantes, ou que vous vous sentez calme et détendu(e) à l’idée de voyager en avion. Ces suggestions sont conçues pour être profondément ancrées dans l’esprit subconscient, afin d’entraîner des changements dans les réponses émotionnelles et physiques lors d’un vol.
- Renforcement positif : En plus des suggestions directes, le thérapeute peut utiliser des techniques de renforcement positif pour consolider le travail effectué. Cela peut inclure des affirmations sur votre capacité à gérer l’anxiété ou des visualisations où vous vous voyez prendre l’avion avec aisance et confiance.
- Retour à l’état de conscience normale : La séance se termine par une phase de réveil, où le thérapeute guide doucement le patient hors de l’état hypnotique. Vous vous sentirez généralement détendu(e) et calme, avec une impression de clarté mentale.
Suivi post-séance
Une fois la séance d’hypnose terminée, le travail ne s’arrête pas là. Le suivi est une composante essentielle pour maximiser les bénéfices de l’hypnose et s’assurer que les changements positifs perdurent dans le temps.
Résultats immédiats et à long terme : Après la première séance, certains clients ressentent une diminution voir une disparition immédiate de leur anxiété liée à l’avion, tandis que d’autres peuvent remarquer des changements progressifs. Il est important de noter que l’efficacité de l’hypnose peut augmenter avec le nombre de séances, car chaque session permet de renforcer et de consolider les nouvelles réponses émotionnelles et comportementales.
Techniques de renforcement : Pour prolonger les effets de l’hypnose, le thérapeute peut vous enseigner des techniques d’auto-hypnose. Ces techniques permettent de renforcer les suggestions hypnotiques entre les séances. Par exemple, pratiquer l’auto-hypnose quelques minutes par jour ou avant un vol peut aider à maintenir un état de calme et de relaxation.
Exercices de relaxation : Le thérapeute peut également recommander des exercices de relaxation complémentaires, comme la respiration profonde, la méditation, ou la visualisation, pour gérer l’anxiété de manière proactive. Ces techniques sont particulièrement utiles dans les situations où vous commencez à ressentir des signes de stress, que ce soit avant ou pendant un vol.
Évaluation des progrès : Il est important de suivre vos progrès au fil des séances. Cela peut se faire en tenant un journal où vous notez vos pensées, émotions, et réactions liées à l’avion. Ce suivi permet d’identifier les améliorations, mais aussi de repérer d’éventuelles résistances qui pourraient nécessiter un travail supplémentaire avec le thérapeute.
L’objectif global de ce suivi est de vous amener à un point où vous pouvez envisager un vol sans la peur paralysante qui vous retenait auparavant. Avec un suivi approprié, l’hypnose peut transformer progressivement votre perception du vol, vous libérant ainsi de la phobie de l’avion et vous ouvrant de nouvelles perspectives de voyage et d’épanouissement personnel.
Vous êtes sujet à la peur de l’avion et cet article vous a convaincu que l’hypnose est votre solution alors n’hésitez pas, prenez rendez-vous!